Outerstellar | CD par Michael Monroe

Les surprises... sont rares et merveilleuses. Quand la musique surgit tout simplement, qu’elle rocke, qu’elle roule et qu’elle te frappe avec élan et énergie brute, c’est en effet l’une des surprises les plus rares.

Quel « genre » est Michael Monroe ? Oh, retourne donc dans la boîte à chaussures dans laquelle tu t’enfermes si tu as besoin d’un genre…
Que dirais-tu de « sueur au parfum doux, cuir, enveloppée dans l’une des plus grandes voix du rock’n’roll » ? Que dirais-tu de « harmonies et vibrations nageant dans des foulards de soie et paressant en pantalons de cuir sur un canapé usé, tandis que les heures du matin sont vivantes et que les mélodies sont si, si enivrantes » ? Et que dirais-tu de « l’attitude » ! Cela crie l’insouciance et non la négligence, la confiance en soi et non l’arrogance, un sentiment d’assurance baigné dans la pure joie de jouer l’expérience religieuse du vrai rock’n’roll.

Des guitares bruyantes et fracassantes, des harmonicas, jusqu’aux magnifiques moments acoustiques, tu chanteras, tu danseras, tu frissonneras, tu te secoueras, et tu sentiras ce merveilleux, enivrant album dans toute sa veste de motard patinée par le temps et imprégnée d’encens… et tu réaliseras aussi que, quoi qu’il se passe en ce moment dans le monde, quand tu mets cet album, c’est une évasion immédiate vers des jours insouciants et une émancipation des soucis, des peurs et des chagrins. C’est exactement ce que le rock’n’roll devrait être au sens le plus pur, et Michael Monroe te donne la permission de te perdre dans son amour.